Compagnes-Compagnons, de la Sixième et de la petite école Zapatiste,
Voici les paroles des compagnes et compagnons, familles, gardiennes et gardiens, maîtresse et maîtres de comment ils vous ont vu comme élèves.
Comme nous disons dans nos terres rebelles, il n’y a pas de repos, il faut donner de la force au travail.
Nous le disons ainsi car un autre travaille arrive, celui avec les companeras et companeros du Congrès National Indigène. Comme vous le voyez, la vérité, il n’y a pas de repos.
Le repos nous l’avons pour travailler au maintien de la famille, mais aussi pour penser, étudier et faire des plans de travail de lutte.
Par le simple fait que les capitalistes néolibéraux, eux, ne se reposent jamais de penser comme arriver à être dominateur pour toujours.
Comme disent les companeros et companeras, dans l’un de leur “partage” que nous avons fait, en seulement 19 ans nous avons combattu le mauvais système contre 520 ans de domination, maintenant nous sommes maîtres de la liberté et de la démocratie. Et nous sommes seulement quelques milliers de femmes et d’hommes qui gouvernons des communautés de femmes et d’hommes. Que dirait-on si nous nous organisions avec les millions d’autres des champs et des villes.
Comme diraient les mêmes companeros et companeras: c’est parce que nous nous sommes organisés et nous avons compris ce que sont la dignité et la résistance, nous ne nous contentons pas des restes, des aumônes et des miettes, et des illusions et tromperies du mauvais gouvernement.
Comme disent les peuples zapatistes: à nos arrières arrières grands parents, arrière grand parents, et grands parents, on ne leur a jamais rien donner à manger à eux. C’est le contraire, on leur quitte ce qu’ils produisent et on leur donne un peu à manger aujourd’hui pour qu’ils travaillent demain pour le patron, c’est ainsi qu’ils passèrent leurs vies: exploités par le patron et le mauvais gouvernement. Et pourquoi maintenant nous allons penser que le mauvais gouvernement soit subitement devenu bon? si ce sont les mêmes arrières petits fils et petits fils des exploiteurs, et se sont eux les pires qui vendent la patrie aujourd’hui?
C’est pour cela, maintenant, que les nouveaux patrons sont étrangers, si nous les laissons faire, et si nous les pauvres du champs et de la ville nous laissons faire aussi.
Maintenant il est l’heure pour les pauvres des champs et de la ville de s’organiser, et c’est l’heure que les peuples du Champs et de la ville prennent en mains leur destin, il est temps pour le peuple de se gouverner au lieu d’être régie par quelques personnes là-haut qui tentent simplement de s’enrichir, c’est à la vue et au fait de tout le monde ce qu’ils font.
C’est pour cela que les companeras et les companeros bases d’appui zapatiste se sont organisés, ont révé et ont travaillé pour voir comment allait être leurs destins et ça se voit. Leur manière de gouverner comme peuple est totalement différente, ce sont elles et eux qui dirigent et leur représentant qui obéit, c’est à dire son gouvernement obéit, cela s’appelle un changement pour de vrai, et pas seulement un changement de couleur ou de logos.
Qui dit que ça ne se peut pas, companeras et companeros de la petit école? Si on peut, car c’est le propre peuple qui le décide de manière organisée, comme ils le veulent, dans tous les aspect de la vie.
Pourquoi nous avons peur que les peuples décident de la nouvelle vie qu’ils veulent? Comme nous n’avons pas peur de cette grande atrocité que commettent ces trois pouvoirs du mauvais gouvernement, de ce qu’ils décident contre nos peuples. C’est de là où les companeras et companeros de l’EZLN disent que nous allons la faire selon comment nos peuples décident, car ce sont eux qui décident pour le bien du peuple et non pour se faire du mal entre eux memes, et si il y a des erreurs, ben ils vont les corriger. Mais ces trois pouvoirs n’ont pas d’oreilles, n’ont pas d’yeux, ils n’acceptent pas les conseils, ça c’est votre monde de domination et de tromperie. Allons-y, laissons-les seuls, à voir si ils seront en mesure de vivre, sans être exploités, et en profitant de tout le reste, etc…
L’exemple est avec les companeras et companeros des peuples zapatistes.
C’est pour cela qu’ici continuent les paroles des companeras et companeras, bases d’appui de l’ezln,
Et ça va continuer, et ça continuera
Sous Commandant Insurgé Moisés,
Mexique, Avril 2014, Année 20 du début de la guerre contre l’oubli.
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