INVITATION À LA 3ÈME ASSEMBLÉE pour l’EAU ET pour LA VIE
San Gregorio Atlapulco, Village autochtone, Xochimilco, Ville de Mexico, 12 et 13 août 2023
STOP À LA GUERRE CONTRE LES POPULATIONS ZAPATISTES !
À l’Armée zapatiste de libération nationale,
À la Commission Sexta de l’ EZLN,
Au Congrès national indigène,
Au Conseil indigène de gouvernement,
À Maria de Jésus Patricio Martinez, porte-parole du CNI-CIG,
Aux peuples du monde qui résistent au système capitaliste et patriarcal,
Aux peuples, tribus, nations, communautés et quartiers autochtones qui n’ont jamais été conquis,
Aux peuples qui luttent et résistent dans le bassin de l’Anahuac,
Aux peuples afrodescendants et autochtones d’Abya Yala,
Aux peuples afrodescendants qui résistent dans le monde entier,
À l’Europe insoumise, digne et rebelle,
À la Sexta nationale et internationale,
Aux Réseaux de résistance et de rébellion,
Aux signataires de la Déclaration pour la Vie,
Aux médias libres, indépendants, alternatifs ou quel que soit le nom qu’ils se donnent…
Sœurs, frères et adelphes, à vous toutes et tous,
« L’HOSPITALITÉ ENVERS LES PAUVRES QUI LUTTENT ET LA SOLIDARITÉ AVEC LES CAUSES JUSTES N’EST PAS CHOSE NOUVELLE POUR LES HABITANTS DE XOCHIMILCO. »
« IL Y A DEUX ANS, LORS DE LA CONSULTATION POUR LES DROITS DES INDIGÈNES, ILS ONT REÇU NOS COMPAÑEROS ET COMPAÑERAS DE L’EZLN ; ET IL Y A QUATRE ANS, EN 1997, ILS ONT ACCUEILLI CHALEUREUSEMENT LA MARCHE DES 1 111. »
« MAIS BIEN DES ANNÉES AUPARAVANT, CES TERRES DIGNES ONT ACCUEILLI LES DEUX PLUS GRANDS REPRÉSENTANTS DE LA RÉVOLUTION MEXICAINE : LE GÉNÉRAL FRANCISCO VILLA, CHEF DE LA DIVISION DU NORD, ET LE GÉNÉRAL EMILIANO ZAPATA, CHEF DE L’ARMÉE LIBÉRATRICE DU SUD. »
(…)
« MAIS IL EST BON QUE VOUS SACHIEZ, MESSIEURS DE L’ARGENT, QUE LES TEMPS D’HIER NE SERONT PLUS NI CEUX D’AUJOURD’HUI NI CEUX DE DEMAIN.
NOUS N’ÉCOUTERONS PLUS EN SILENCE VOS INSULTES.
VOS MENACES NE RESTERONT PLUS SANS RÉPONSE.
VOUS N’ALLEZ PLUS NOUS HUMILIER, NOUS QUI SOMMES DE LA COULEUR DE LA TERRE.
LA VOIX, NOUS L’AVONS TOUJOURS EUE.
MAIS CE NE SERA PLUS UN MURMURE QUI BAISSE LA TÊTE.
DÉSORMAIS, CE SERA UN CRI QUI LÈVE LE REGARD ET QUI VOUS OBLIGERA À NOUS VOIR TELS QUE NOUS SOMMES ET À NOUS ACCEPTER TELS QUE NOUS SOMMES. »
(…)
PAROLES DE L’EZLN LE 10 MARS 2001 À XOCHIMILCO, Ville de Mexico.
COMITÉ CLANDESTIN RÉVOLUTIONNAIRE INDIGÈNE – COMMANDEMENT GÉNÉRAL DE L’ARMÉE ZAPATISTE DE LIBÉRATION NATIONALE.
Pour rappel :
Les 27 et 28 août 2022, nous avons célébré la première Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie à Santa María Zacatepec, municipalité Juan C. Bonilla, État de Puebla, avec la participation de peuples autochtones et de communautés indigènes, d’organisations sociales, de collectifs, d’activistes, de chercheurs, d’organisations civiles et d’individu.es et la présence de délégué.es internationaux. La voix des peuples s’est réunie pour exiger un Ya basta ! au pillage du liquide vital auquel se livrent depuis des décennies les entreprises transnationales en complicité avec les autorités municipales, étatiques et fédérales.
Nous n’avons pas oublié que l’entreprise BONAFONT du groupe DANONE a volé en toute impunité, pendant plus de 29 ans, des millions de litres d’eau dans la région Cholultèque ; c’est pourquoi, pour faire respecter la Loi des Peuples, nous avons appelé à nous organiser et à lutter contre l’accaparement de l’eau, de la terre, du territoire et de la vie.
Pour rappel :
Les 18 et 19 février 2023, à Barrio Quinto, Santiago Mexquititlán Amealco, dans l’État de Querétaro, s’est tenue la Deuxième Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie, avec la participation de 125 collectifs, organisations, réseaux, peuples autochtones et communautés indigènes provenant de 18 régions du Mexique et avec la participation de 6 autres pays du monde. Nous nous sommes réuni.es pour dénoncer le fait que nous vivons une guerre d’extermination qui impose le pillage, l’accaparement, le déplacement forcé, la persécution, l’emprisonnement, les enlèvements et les assassinats contre nos villages et communautés indigènes. L’intervention répressive du gouvernement du PAN (Parti d’action national, ndt), menée le 10 juin dernier contre la REDAVI (la Red en Defensa del Agua y la Vida ou Réseau en défense de l’Eau et de la Vie, ndt), est une preuve évidente pour celles et ceux qui s’y opposent que la « Loi des eaux » permet non seulement de délivrer des concessions en toute impunité mais qu’elle génère aussi une série d’instruments « légaux » facilitant la privatisation du liquide vital. En opposition, depuis le 31 mars 2021, le Conseil Autonome de Santiago Mexquititlán maintient la prise du puits d’eau du Barrio 4°, pour exiger à la CONAGUA-CEA (Comisión Nacional del Agua – Comisión Estatal del Agua ou Commission nationale de l’eau – Commission étatique de l’eau, ndt), un arrêt total du pillage de l’eau et la restitution, l’administration et la concession communautaire du puits.
Pour rappel :
L’Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie se déclare depuis sa naissance comme étant anti-partis, anti-capitaliste, anti-patriarcale, autonome et autogestionnaire. Nous condamnons tout acte de violence, de discrimination et/ou de prosélytisme. Celles et ceux qui formons partie de cette assemblée et y avons assisté, nous sommes attaché.es à ces principes.
Pour rappel :
La 2ème Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie a approuvé en assemblée plénière la réalisation d’une Troisième Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie dans le village digne et rebelle de Xochimilco et ….
CONSIDÉRANT :
Premièrement. Que, alors que les calendriers d’en haut se préparent à célébrer dans le monde entier la date du 9 août, comme étant la « Journée internationale des peuples indigènes », en accord avec l’Assemblée générale des Nations Unies qui ont établi cette date, préoccupés « par le fait que les peuples indigènes ont souffert des injustices historiques résultant, entre autres, de la colonisation et du fait d’avoir été dépossédés de leurs terres, territoires et ressources, ce qui les a empêchés d’exercer, en particulier, leur droit au développement en conformité avec leurs propres besoins et intérêts » ; et, reconnaissant « la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits intrinsèques des peuples autochtones, qui découlent de leurs structures politiques, économiques et sociales et de leur culture, de leurs traditions spirituelles, de leur histoire et de leur philosophie, en particulier leurs droits à leurs terres, territoires et ressources » ainsi que « la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits des peuples autochtones affirmés dans les traités, accords et autres arrangements constructifs conclus avec les États », nous autres, ici en bas, nous ne voyons que mort et destruction.
Deuxièmement. Aujourd’hui, nous dénonçons le fait que nous, peuples autochtones et communautés indigènes, nous résistons et nous nous organisons pour faire face à une guerre qui vise l’extermination de nos peuples pour le seul fait de défendre la Terre Mère et la Vie. Le contexte de violence capitaliste et patriarcal que nous vivons jour après jour dans le Mexique d’en bas, rend compte de l’assassinat de dizaines d’activistes indigènes, comme cela a été le cas pour notre frère Samir Flores Soberanes, où plus de 4 ans ont passé sans qu’il n’y ait ni Vérité ni Justice ; la disparition forcée de plus de 100 mille personnes qui demeure impunie ; une augmentation considérable des féminicides, trans-féminicides et crimes de haine ; la disparition forcée de nos 43 étudiants normalistas d’Ayotzinapa impliquant la responsabilité directe des Forces armées et pour lesquels, plus de 8 ans après, il n’y a pas non plus de Vérité ni de Justice ; les dizaines de journalistes assassinés ; et l’augmentation de la militarisation sur nos territoires pour imposer leurs méga-projets de mort comme le Train Maya, le Corridor inter-océanique et le Projet intégral Morelos. De plus, au milieu de toute cette douleur et de cette rage, éclatent de nouvelles attaques paramilitaires de l’Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO, Organisation régionale des producteurs de café d’Ocosingo, ndt) contre l’EZLN et les peuples zapatistes qui ont conduit en prison le compañero base d’appui Manuel Gómez Vázquez et qui ont mené à l’attaque contre le compañero Jorge López Sántiz.
Troisièmement. Nous voulons partager avec vous l’histoire de peuples millénaires, celle des peuples de l’Anáhuac. Une histoire de splendeur et d’abondance qui a entraîné les abus et la déprédation de tous ceux possédant un esprit colonisateur, qu’ils soient caciques, entrepreneurs, gouvernements, partis politiques, ou autorités locales. En résumé, un système capitaliste, raciste et patriarcal contre lequel ont lutté de nombreuses générations qui ont défendu l’eau, le territoire et la vie. Les peuples autochtones de Xochimilco sont les héritiers d’une culture ancestrale basée sur la proximité avec la terre et l’eau, respectant l’équilibre des cycles naturels.
Les peuples de l’Anáhuac, situés sur les bords du lac de Xochimilco et étreints par la Sierra Chichinauhtzin, les falaises de Texcolli et les volcans Teuhtli, Teoca, Tláloc et Cuauhtzin, ont mis en place les conditions pour que naisse un ingénieux système de culture sur le lac : la chinampa. Ce système est capable d’alimenter les villages sans porter atteinte à l’environnement, ce qui crée un précédent démontrant que le respect de l’eau et de la terre a apporté l’abondance, et il fait partie de l’identité de celles et ceux habitant ce territoire.
Quatrièmement. Au 21ème siècle, plusieurs villages xochimilcas ont créé des résistances contre le pillage de l’eau. Depuis 2013, les communautés d’Atlapulco et d’Acalpixca se sont unies pour arrêter les travaux hydrauliques de pillage des puits que les autorités prétendaient faire passer pour un assainissement du drainage. Par la suite, d’autres villages comme Xochitepec, Xalpa, Xochimanca, Zacapan, Tlaxialtemalco, Tepepan et Tepalcatlalpan ont commencé à s’organiser face à l’arrivée de projets hydrauliques et de méga-projets commerciaux qui affectaient la distribution de l’eau.
Ils font aussi face à l’invasion des zones montagneuses et communales, là où les partis politiques ont organisé des réseaux clientélistes et criminels qui vivent de la vente irrégulière de terres, ceux-là même qui offrent des services publics en échange de loyauté et de votes, comme le dénoncent les villages frères de Topilejo et Milpa Alta, qui luttent contre la déforestation.
D’autres nouvelles formes d’accaparement, telles que la touristification et la gentrification de la zone des chinampas, cherchent désormais à transformer les territoires en parcs thématiques pour les étrangers et les privilégiés. Les Chinamper@s, propriétaires de la terre, finissent par travailler pour eux, pour ces étrangers à la communauté, qui les considèrent comme des serviteurs. Ainsi, les restaurants et les entreprises capitalistes se considèrent comme les « sauveurs » des chinampas par le biais d’investissements privés.
Cinquièmement. Le gouvernement et les institutions telles que la CORENA (Comisión de Recursos Naturales ou Commission des ressources naturelles, ndt) et la SEDEMA (Secretaría del Medio Ambiente ou Ministère de l’environnement, ndt) ont encouragé la précarisation des campagnes afin que les gens abandonnent leurs terres. Les aides des programmes sociaux visent à remplacer le système de culture de la chinampa en harmonie avec l’environnement par des serres en plastique, des monocultures et d’autres pratiques déprédatrices. L’introduction de tels programmes dilue l’identité des chinampas, en effaçant leur nom et en transformant les Chinamperos en simples producteurs agricoles tributaires de programmes, dépendants du capitalisme.
Le cynisme du mauvais gouvernement est tel qu’il a permis et orchestré l’occupation de nos terres par une caserne de la Garde nationale sur des terres préservées, plaçant les forces répressives près des villages, renforçant la menace contre l’organisation collective.
Sixièmement. Le 2 décembre 2022, des femmes âgées ont été réprimées par près d’un millier de policiers anti-émeutes envoyés par le gouvernement de la Ville de Mexico, alors qu’elles défendaient l’eau face à des travaux entrepris sans consultation et sans information transparente. Au manque d’eau potable s’ajoute le déversement croissant d’eaux usées dans les canaux.
La violence comme politique gouvernementale a impliqué l’approbation d’une série de réformes telles que le Plan général d’occupation des sols (PGOT), l’Enregistrement des villages et des quartiers auprès du SEPI (Secretaría de Pueblos y Barrios Originarios y Comunidades Indígenas Residentes ou Ministère des villages et des quartiers autochtones et des communautés indigènes résidentes, ndt) et la mise en œuvre du programme de militarisation Xochimilco seguro (« Xochimilco sûr »,ndt).
Septièmement. Dans le contexte de guerre que nous, les peuples, nous vivons, le capital et le mauvais gouvernement à ses trois niveaux exercent un système de persécution, d’intimidation et d’emprisonnement contre les défenseurs de la vie et du territoire. C’est le cas des 7 prisonniers politiques du village d’Eloxochitlán de Flores Magón, dans l’État d’Oaxaca, qui depuis 9 ans ont prouvé leur innocence et que le mauvais gouvernement s’obstine à maintenir en détention ; dans le cas de San Gregorio Atlapulco, il y a également des dossiers d’enquête à l’encontre de Patricia González Guzmán, présidente du comité Pro Panteón, qui lutte pour la défense du cimetière communautaire mais aussi les actions criminelles que le maire de Xochimilco, J. C. Acosta Ruiz, mène contre celles et ceux qui ont initié le processus de révocation de son mandat ; le cas des compañeros de Tlalcuapan, de l’État de Tlaxcala ; Saúl Rosales et Raymundo Cahuantzi, qui sont emprisonnés depuis plus d’un an pour défendre la forêt Matlalcueyetl ; et le cas du compañero Alejandro Torres Chocolatl, défenseur de l’eau et de la vie du village de Santa María Zacatepec, dans l’État de Puebla, qui, le 30 juin, a été illégalement privé de sa liberté par un groupe de policiers et qui, grâce à la mobilisation rapide des compañeros et compañeras des communautés, des organisations et des médias libres nationaux et internationaux, selon des circonstances atypiques, a été libéré sans aucune procédure judiciaire, bien qu’il y ait un mandat d’arrêt en vigueur à son encontre.
Compañeras et Compañeros,
Au milieu de tant d’exploitation, d’accaparement, de répression et de mépris, les quatre roues sur lesquelles avance le système capitaliste, le peuple autochtone de San Gregorio Atlapulco, Xochimilco, a décidé d’ouvrir son cœur pour écouter les rages et les douleurs d’autres peuples ; pour écouter les résistances et les rébellions qui se font dans d’autres calendriers et géographies ; pour que, sur ces terres dignes et rebelles, terre des piments chicuarotes, qui est aussi le nom donné au peuple de San Gregorio, pour avoir joué un rôle important dans la mobilisation, la lutte et la résistance pour la défense de nos droits, ces droits qui sont enracinés dans les roseaux, l’eau et les chinampas, qui sont notre lien avec la terre-mère, on vous reçoive à bras ouverts et pour qu’ensemble, comme « l’union des gouttes qui forment une rivière », nous nous réunissions, nous nous rencontrions, nous fraternisions, pour qu’ensemble nous puissions crier un Ya Basta ! à l’accaparement de l’eau, du territoire, de la Terre Mère et à la guerre contre nos peuples.
Pour les raisons précédemment exposées et parce que notre lutte est anticapitaliste, antipatriarcale, anti-partis et pour la vie, nous, soussignés, peuples, quartiers, tribus, nations, communautés, organisations, collectifs et collectives, hommes et femmes au bon cœur, qui luttons et résistons contre le système capitaliste et patriarcal et pour la défense de la vie, rendons public ce qui suit…
CONVOCATION
3ème ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L’EAU ET POUR LA VIE
San Gregorio Atlapulco, village autochtone. Xochimilco, Ville de Mexico. 12 et 13 août 2023
STOP A LA GUERRE CONTRE LES PEUPLES ZAPATISTES !
L’objectif de cette 3ème Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie est de se retrouver et de s’écouter afin de rendre visible, de dénoncer et de construire ensemble des propositions pour poursuivre notre lutte contre la dépossession, la répression, l’exploitation, la contamination et l’extermination de l’eau et de la vie. Nous déciderons collectivement d’élaborer des actions coordonnées et concrètes sur nos territoires, dans nos géographies, en promouvant l’autogestion, l’autodétermination, la résistance, l’organisation et l’autonomie de nos peuples, à partir de ce que nous appelons la Loi des Peuples, qui est notre façon d’être et de faire, en mettant l’eau et la vie au centre du débat. Cette Assemblée se déroulera donc selon le suivant…
PROGRAMME DES ACTIVITÉS
Samedi 12 août 2023
Heure / Activité / Responsable / Remarques
07h00-09h00 : Petit déjeuner et inscriptions
09h00-10h00 : Cérémonie rituelle
10h00-11h00 : Accueil et présentation des peuples et des bannières
11h00-12h00 : Plénière inaugurale et participation des invité.es
– Assemblée générale permanente de San Gregorio Atlapulco
– Front pour la défense des droits des villages et des quartiers de l’Anáhuac
– Congrès national indigène – Conseil indigène de gouvernement
12h00-12h15 : Indications et présentation des six..
Tables de travail
12h15-15h00 : Tables de travail / Activités pour les enfants
Table 1 : Sujets et mécanismes pour l’accaparement de l’eau
Table 2 : Lois et programmes gouvernementaux qui cherchent à éradiquer les peuples autochtones
Table 3 : Militarisation et augmentation des violences
Table 4 : Transformations du paysage lacustre
Table 5 : Les femmes impliquées dans la défense et le soin de l’eau, du territoire et de la vie
Table 6 : Expériences communautaires de lutte et de résistance
15h00-16h00 : Repas
16h00-18h30 : Continuation des six Tables de travail
18h30-19h30 : Activités culturelles
19h45-22h00 : Repas et préparation des espaces de couchage
22h15 : Repos
Dimanche 13 août 2023
Heure / Activité / Responsable / Observations
7h00-9h00 : Petit-déjeuner
9h00-11h00 : Rédaction des comptes-rendus et des conclusions par tables
11h00-13h30 : Plénière
– Conclusions et accords
– Propositions organisatives pour la 4ème Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie
13h30-14h00 : Clôture des travaux de la 3ème Assemblée nationale pour l’Eau et pour la Vie
14h00-15h00 : Repas
14h00 : Marché et troc
Inscriptions via le formulaire : https://forms.gle/EdToMkKb86PEyoDa8
Recommandations générales : apporter ses assiette, tasse, cuillère, sac de couchage et/ou couverture pour dormir, tente, lampe de poche etc. Vous êtes invités à apporter votre pantli (glyphe ou bannière du votre peuple, communauté ou organisation).
Pour plus d’information, écrire à asambleanacionalporelagua@gmail.com
Bien à vous,
Pour la reconstitution intégrale de nos peuples
Plus jamais un Mexique sans nous
Stop à la guerre contre les peuples zapatistes
Zapata est vivant, la lutte continue
Samir est vivant, la lutte continue
Jusqu’à ce que la dignité et la justice deviennent une coutume
Parce qu’ils ont été enlevés vivants, nous les voulons vivants
Non au train maya
Non au Projet intégral Morelos
Non au Corridor interocéanique
Vive l’EZLN
Vive le CNI-CIG
ASSEMBLÉE NATIONALE POUR L’EAU ET POUR LA VIE
Congreso Nacional Indígena-Concejo Indígena de Gobierno, Asamblea General Permanente de San Gregorio Atlapulco, Frente por la Defensa de los Derechos de los Pueblos y Barrios del Anáhuac, Coordinación de Pueblos y Barrios Originarios y Colonias de Xochimilco, Resistencia Chinampera, Colectivo Chicuarotes Icnohuan, Comunidad Otomí Residente en la Ciudad de México, Consejo Autónomo de Santiago Mexquititlán, Pueblos Unidos de la Región Cholulteca y de los volcanes, Radio Comunitaria Santa María Zacatepec, Coordinación Metropolitana, Anticapitalista y Antipatriarcal con el CIG: Café “Zapata Vive”, UPREZ Benito Juárez, Colectivo Aequus.- Promoción y defensa de Derechos Humanos, Coordinación de Familiares de Estudiantes Víctimas de la Violencia, SUTIEMS (Sindicato de la Unión de Trabajadores del Instituto de Educación Media Superior de la Ciudad de México), Laboratorio Popular de Medios Libres, Regeneración Radio, Noticias de Abajo, Plantón por los 43, Colectivo La Ceiba, Brigada de Salud Zapatista Pantitlán, Escuelita Autónoma Otomí.
Individu.es: Roxana Bolio, Roberto Rodríguez Contreras “Gato”, John Pablo Almaráz (chanteur-compositeur) et 33 ;
Geo-grafías Comunitarias, Consejo Regional Totonaco, UPVA 28 de octubre, la Red de Resistencia y Rebeldía en apoyo al CNI-CIG Puerto de Veracruz, 8 SERXS ; Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua. Puebla, Morelos y Tlaxcala ; Guardianes del Río Metlapanapa, Red en Defensa del Agua y la Vida-REDAVI, NODHO de Derechos Humanos, Mazatecas por la Libertad ; Un salto de Vida, Jalisco ; Laboratorio Popular de Medios Libres, Alternativa Socialista, Alianza de Resistencias y Rebeldías Milpa Alta, Taller por la defensa de los territorios, Unificación de pueblos y colonias contra la minería en Morelos, Colectivo 16 de Octubre de Calpulalpan, Tejiendo Voces, Mujeres de la Sexta, Red Universitaria Anticapitalista (RUA).
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